Bourgelat,
Claude (1712-1779) Quatre ans plus tard, il publie son premier ouvrage : le "Nouveau Newcastle ou Nouveau traité de cavalerie". Cette publication originale et pédagogique présente une nouvelle approche de l’art équestre et lui confère rapidement une notoriété considérable, certains n'hésitant pas à le proclamer dès lors premier Ecuyer d'Europe. Au sein de l’Académie d’équitation, Bourgelat institue une école de maréchalerie. Elle a pour but de dispenser un enseignement sur l’art de ferrer correctement les chevaux et de soigner les maladies des pieds. Il mentionne déjà son désir de fonder un enseignement vétérinaire dans le premier tome de son second ouvrage paru en 1750 : les " Élémens d’hippiatrique ". Cette publication le hisse au premier rang des auteurs de l'époque dont il se démarque par une méthodologie scientifique remarquable. Il l'a acquise à la faveur de sa fréquentation des chirurgiens lyonnais avec lesquels il a revu l'anatomie du cheval en apprenant à disséquer avec eux. Grâce à cet ouvrage, il est nommé, en 1752, membre correspondant de l’Académie des sciences de Paris. Diderot et d’Alembert lui proposent alors de collaborer à l'Encyclopédie pour y rédiger désormais tous les "articles qui concernent le manège, la Maréchalerie et les Arts relatifs". Après avoir corrigé les contributions des auteurs précédents, il signe en 1755 le premier de quelques deux cent cinquante articles. Son œuvre permet à Bourgelat de sortir du cercle de ses relations lyonnaises. Il gagne ainsi notamment l’amitié, et parfois même l'appui, de Malesherbes et de Voltaire. Le 4 août 1761, un arrêt du Conseil d'Etat du Roi autorise Bourgelat à "ouvrir une Ecole où l'on enseignerait publiquement les principes et les méthodes de guérir les maladies des bestiaux". Elle accueille ses premiers élèves en février 1762. Bourgelat, inquiet pour l'avenir financier de son établissement, souhaite alors qu'elle bénéficie d'une reconnaissance encore plus officielle. Bertin attend cependant que l'Ecole commence à faire la preuve de son efficacité. Après l’acquisition du château d’Alfort, près de Paris. L'école "cadette" ouvrit ses portes en octobre 1766 et Bourgelat en devint le premier directeur. Il fit venir de Lyon les professeurs Fragonard et Chabert ainsi que quelques-uns de ses meilleurs disciples. Sans avoir jamais enseigné ni pratiqué lui-même, Bourgelat se consacra à l’administration des écoles vétérinaires jusque dans les moindres détails.
"Essai
théorique et pratique sur la ferrure"
"Elémens
de l´art vétérinaire. Abrégé des opérations"
"Elémens
de l´art vétérinaire.
"Précis
splanchnologique,
"Elémens
de l´art vétérinaire.
"Elémens
de l´art vétérinaire.
"Elémens
de l´art vétérinaire.
"Hippomêtre,
"Elémens
de l´art vétérinaire.
"Elémens
de l´art vétérinaire.
"Précis
angeiologique, névrologique et adénologique,
"Elémens
d´hippiatrique ou nouveaux principes
"Elémens
d´hippiatrique ou nouveaux principes
"Elémens
d´hippiatrique ou nouveaux principes
"Matière
médicale raisonnée ou précis des médicamens"
"Mémoire sur les maladies contagieuses du bétail"
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