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général |
du cours de Bromatologie |
du cours : les protéagineux |
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La France est le premier producteur mondial de pois sec en assurant environ 25% de la production mondiale (11 177 000 tonnes). Le second producteur étant le Canada avec environ 20% de la production mondiale. La production française représente environ 65% de la production européenne (4 223 000 tonnes).
En ce qui concerne féverole et lupin, les productions françaises
sont plus modestes.
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mondiale |
européenne (UE à 15) |
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Pois protéagineux |
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Féverole |
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Lupin |
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Le premier producteur mondial de féverole est la Chine qui assure
43% de la production mondiale (3 470 000 tonnes). En Europe, le premier
producteur de féverole est la Grande Bretagne avec 60% de la production
européenne (647 000 tonnes).
Le premier producteur mondial de lupin est l'Australie qui assure 86% de la production mondiale (1 786 000 tonnes). L'Australie est également le premier exportateur mondial de lupin. En Europe, le premier producteur de lupin est l'Allemagne avec 71% de la production européenne (108 000 tonnes). |
Le faible développement du lupin dans notre pays est en partie
dû à la faiblesse de ces rendements en comparaison des autres
cultures et à ses exigences en qualité de sol.
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Le lupin exige des sols aérés et ne supporte pas les sols calcaires (dont le pH est > à 7). Sa bactérie associée (Rhizobium lupini) ne se développe que dans les sols dont les pH est inférieur à 6,5. |
en quintaux/hectar |
en quintaux/hectar |
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Pois protéagineux |
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Canada 26,5 |
Féverole |
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Lupin |
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Blé tendre |
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Blé dur |
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Seigle |
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Le bilan d'utilisation des protéagineux en France (pour 1998-1999)
montre :
- que la majorité des protéagineux sont utilisés en alimentation animale.
- que les importations sont très faibles, les protéagineux représentent donc une source de protéines françaises.
- la France est un pays exportateur de pois protéagineux.
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Alimentation animale |
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Alimentation humaine |
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Exportation |
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Importation |
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En France et en Europe, le développement des cultures de protéagineux
est récent. La production de protéagineux (et de pois en
particulier) a commencé à progresser à partir de 1974
en France, et 1978 en Europe, grâce à la mise en place de
subventions pour soutenir la production ainsi que la recherche.
Ces mesures de soutien aux protéagineux représentent
l'un des volets des "plans protéines" qui ont suivi l'embargo américain
sur le soja en 1973. L'objectif de ces "plans protéines" est de
réduire la dépendance protéique excessive de l'Europe
vis-à-vis des approvisionnements extérieurs.
La production de lupin n'a été soutenue qu'à partir
de 1984.
(2) source UNIP Février 2000 d'après le ONIC/ONICOL, SCEES, GNIS, SOC et AMSOL |
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Depuis la fin des années 1980 et le début des années
1990, la production européenne de protéagineux ne progresse
plus. Les surfaces plantées ne sont pas contingentées par
des accords sur le commerce international, à la différence
des oléagineux (accords de Blair House 1992/1993 dans le cycle de
L'Urugay Round du GATT).
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