Ce sont, principalement, des insecticides interdits de nos jours. On trouve, historiquement, parmi eux des composés comme le DDT (et ses métabolites DDD et DDE), l’Aldrin et le Dieldrin, l’Heptachlore et ses métabolites, le dicofol, le lindane et l’endosulfan. De nombreux usages insecticides ont été revendiqués et quelques usages en protection du bois. Les formes commerciales incluaient les poudres et solutions à diluer principalement.

Aujourd’hui, aucune substance n’est autorisée en UE. Cependant, sur d’autres continents, les OC restent employés, notamment sur les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé pour lutter contre les insectes vecteurs de Malaria, mais aussi pour la protection des cultures ou denrées entreposées.

Les OC agissent tous sur la transmission de l’influx nerveux ce qui provoque des troubles allant des tremblements aux convulsions. On décrit peu de signes associés et peu de lésions.

La recherche des OC repose sur des techniques de chromatographie en phase gazeuse avec détecteur à capture d’électron ou spectromètre de masse (méthode de confirmation). Ces techniques sont très sensibles, avec des seuils de détection voisins de 10 µg/kg ou moins. L’analyse s’effectue sur de nombreux tissus et liquides biologiques (contenu gastrique, foie, graisse, plasma…). L’interprétation nécessite la prise en compte des éléments cliniques.