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général |
du cours de Bromatologie |
du cours : farines animales |
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- Les farines de viandes osseuses et les concentrés protéiques carnésLes farines de viandes osseuses (FVO) et les concentrés protéiques carnés (CPC)
- Les farines d'os, les phosphates précipités d'os et la poudre d'osséine
- Les farines de sang
- Les farines de cretons
- Les co-produits du poissons
Lorsque les déchets animaux sont destinées à être utilisés en alimentation animale, ils subissent des traitements qui ont pour objectif :
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Trémies de réception des matières premières
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Il existe 2 grands types de procédé de cuisson : - les procédés de cuisson en continuLors de la cuisson, le taux d'humidité des matières premières passe de 80% à environ 1 - 2%. L'eau s'évapore sous forme de vapeur d'eau qui est refroidie dans un aéro-condensateur (ailettes refroidies par de l'air). L'eau des matières premières ainsi condensée est très chargée en matières organiques. Elle est traitée dans une station d'épuration, ce qui aboutit à la production de boues d'épuration. Les gaz résiduels de l'aéro-condensateur contiennent des composés très malodorants. Ces gaz subissent un traitement biologique (le plus courant en France) ou chimique destiné à neutraliser ces odeurs. |
Cuiseur discontinu
Cuiseur continu
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Ces matières grasses sont liquéfiées par la cuisson. Une partie peut être directement drainée à partir de certains types de fours. Sinon, ces matières grasses sont extraites par 1 ou 2 des méthodes suivantes (par ordre croissant d'efficacité) :
- pression - extraction par l'hexane * La centrifugation * extraction par pressage en continu * extraction par des solvants organiques L'extraction se fait par lavage par percolation à contre-courant du solvant chauffé à 50-60°C pendant 4 à 5 heures. De nombreux solvants ont pu être utilisés : benzène, hexane, heptane, perchloréthylène, trichloréthylène... En France, c'est principalement l'hexane qui est utilisé. Le miscella à 25% de graisse est distillé pour séparer :
- l'hexane Ce procédé donne des farines de viandes dégraissées dont le taux résiduel de matières grasses est de l'ordre de 4% Cette technique implique :
- un coût d'extraction plus élevé que par pressage - des risques importants (manipulation de l'hexane). Cette technique était très répandue en France avant 1990.
- comme combustible de chaudières (celles qui génèrent la vapeur d'eau nécessaire à la cuisson des viandes dans l'usine, chauffage urbain, chauffage industriel...) |
Presses continues |
En Grande Bretagne, l'extraction par solvant
organique a été remplacé par le dégraissage par
pression dans les années 1980 (10% de la production de farine de viande
anglaise étaient dégraissée par solvant en 1982 contre
65% en 1975), afin de répondre à un changement de la demande
du marché. C'est ce changement, dans les procédés de
fabrication des farines de viandes anglaises qui coïncide le mieux avec
le moment présumé de la contamination des premiers bovins par
l'agent de l'ESB (maladie de la vache folle). C'est-à-dire, en considérant
que l'incubation de la maladie est d'environ 5 ans et que "l'épidémie"
a débuté en 1985. Cependant, le traitement de tissus frais par solvants n'a jamais inactivé le pouvoir infectant de ces tissus. Les traitements thermiques supplémentaires imposés par ce procédé d'extraction des matières grasses (désolvantisation) participaient peut-être à l'inactivation de l'agent de l'ESB même si les températures et durées mises en oeuvre ne sont pas efficaces seules pour inactiver le prion. Il y aurait peut-être une action synergique du solvant et de la température qui diminuerait le pouvoir infestant des farines animales. |
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* décontamination microbienne Les températures maximales atteintes pendant la cuisson et les durées durant lesquelles elles sont appliquées sont établies pour répondre aux exigences de la législation. En France, l'arrêté du 30 décembre 1991 (annexe II) fixent les caractéristiques microbiologiques auxquelles doivent satisfaire les farines de viandes à la sortie de l'usine, c'est-à-dire : - contenir moins de 300 entérobactéries / gLes déchets animaux concernés sont (arrêté du 9 avril 2001 et la décision 99/534/CE) : - les matières à faible risque pour la production d'aliments pour animaux familiersRemarque : dans les pays non concernés par l'encéphalopathie bovine spongiforme, seule une décontamination microbienne est réalisée lors de la phase de cuisson sur l'ensemble des co-produits animaux, comme cela était le cas en France et dans les pays de l'Union Européenne jusqu'en 1997. Pour tous les autres déchets, la législation européenne a imposée à partir de 1 avril 1997 (décision 96/449/CE remplacée par la décision 99/534/CE) un traitement par chauffage :* stérilisation
- pendant 20 minutes - à une pression de 3 bars Les résidus solides (viandes) issus du dégraissage
sont soumis à cette stérilisation qui a lieu en autoclave sans
addition d'eau. Cette stérilisation fonctionne sur le mode discontinu
dans la plupart des usines françaises. A noter qu'il existe un procédé
de chauffage à 133°C sous une pression de 3 bars en continu, il
est appliqué aux matières premières crues et permet
d'avoir la totalité des process d'une usine en continu. |
Stérilisateur de farines animales |
Ces farines sont ensuite entreposées avant leur vente ou leur incinération. Les capacités de stockage des farines destinées à l'alimentation animale sont réduites car les fabricants d'aliments pour animaux fonctionnent en flux tendu. |
Broyeur de farines de viande (Photo TREMESA SA.) |
Le sang de qualité industriel est soit :
Certains abattoirs séparent les hématies et le plasma défribriné encore appelé "albumine du sang" ou "plasma" par les professionnels. Pour cela, le sang, prélevé en milieu aseptisé et dans des abattoirs inspectés et habilités, est réfrigéré après ajout de l'anticoagulant. Ensuite le plasma est séparé des hématies par centrifugation.
Le plasma subit un processus de dialyse pour retirer une partie des matières minérales. Le séchage par procédé spray (avec des température atteignant 200°C) permet d'obtenir une poudre blanchâtre, sans odeur ni saveur. Ces protéines de plasma sont utilisées
Les farines d'os, les phosphates précipités d'os et la poudre d'osséine
Les os (de qualité humaine conservés au froid), autres que ceux de porcs, peuvent être utilisés pour la fabrication de gélatine. Les autres os (os de porcs, os mal conservés, os de seconde qualité...) sont dit "os verts" et sont transformés en farine d'os et en graisse.
Les farines d'osLes farines d'os sont fabriquées selon les mêmes techniques que celles utilisées pour les farines de viandes osseuses ou concentrés protéiques carnés. Seules les matières premières changent et sont constituées uniquement d'os entiers (os verts) ou des résidus de la fabrication de gélatine à partir des os. Dans tous les cas, les os sont préalablement dégraissés.
Phosphates précipités d'os et poudre d'osséineLes os peuvent également subir un traitement chimique afin de fabriquer :
Les conditions de récolte, de transport et de stockage (congélation) des matières premières des fondoirs (tissus adipeux) permettent le traitement de co-produits dont la qualité et la fraîcheur sont suffisantes pour permettre la production, après simple fonte, de saindoux et de suifs utilisables en alimentation humaine. En fonction de la provenance des matières premières (abattoirs, atelier de désossage, boucherie) le rendement :
Un procédé thermo-chimique (cuisson à l'autoclave + dégraissage à l'hexane) identique à celui utilisé pour les farines de viande osseuses est utilisé pour les poissons maigres. Dans ce cas, le produit final obtenu est de la farine de poissons entière.
Un autre procédé par voie humide est
utilisé pour les poissons gras. De l'eau est ajoutée lors
de la cuisson à
l'autoclave. Ensuite les poissons sont pressés.
Le jus de pressage est dégraissé pour fournir
de l'huile et un jus maigre. Ce jus maigre est concentré pour former
les solubles de poissons.
Le résidu solide du pressage est séché,
puis dégraissé par l'hexane et réduit en poudre. Le produit
obtenu est de la farine de poisson. Les solubles de poissons peuvent
être commercialisés séparément ou ils peuvent
être réincorporés à cette farine de poissons pour
former une farine de poissons entière.
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- ABEL A., 1989.
- ANDRE M., 1989.